Certains d’entre nous auront lu avec intérêt l’article des Echos du week end dernier consacré au scandale du faux parmesan.
Révélateur. 5.000 tonnes – excusez du peu – de faux parmesan écoulées sur le site chinois Alibaba. 3,8% de cellulose retrouvés dans un étui de parmesan rapé de l’américain Heinz. Des croûtons « sabor parmesano » vendus en Espagne avec… 0,04% de parmesan en poudre.
N’en jetons plus.
Il est grand temps de revenir à certaines évidences, parmi lesquelles celles du lien entre la composition d’un produit et son prix.
Non il n’est pas possible, autrement que par la tromperie, de s’entendre proposer du parmesan à moins de €10,00 le kilo (17 litres de lait dans 1 kg de produit fini…), une bouteille de Lambrusco à €2,00 ou un kilo de charcuterie à €8,00.
La tentation existe, en particulier quand la conjoncture des affaires est terne, de renoncer à la qualité, à la garantie d’origine du produit.
Fatale erreur pourtant, que nous constatons malheureusement encore dans la profession. Consommateur floué, renvoyé dans les bras de la grande distribution, réputation carbonisée, fonds de commerce anéanti.
Du bon, du sain, du vrai, au juste prix, voilà ce que les consommateurs attendent de nous.