Monte Santoccio se trouve à Fumane, petite bourgade perchée au coeur de la Valpolicella classica, au nord de Vérone, tout près du lac de Garde.
Pays de cocagne, berceau du grand Amarone. Certainement le plus typé des grands rouges italiens.
Cépages autochtones: rondinella, corvina, molinara, corvinone.
Vinification en janvier après séchage des grappes sur claies.
Évaporation de l’eau, concentration des sucres et tannins. Une matière première incroyable.
Pour qui sait la maîtriser…
Sans maîtrise, la puissance n’est rien – disait la pub de Pirelli. C’est on ne peut plus vrai pour l’Amarone: trop de fruit, trop de sucre, trop d’alcool. Trop.
Oui, mais il y a Nicola Ferrari. Reconnaissons qu’avec un nom pareil, on est peut-être prédestiné à faire du grand et du beau.
Et c’est bien le cas.
Jeune mais d’une personnalité discrète, taiseuse, sérieuse même. Le goût du vrai, de l’authentique, du naturel. Le refus de la mode, sans compromis.
Plus de 10 ans aux côtés du mythique Giuseppe Quintarelli, pape de l’Amarone avec Romano Dal Forno. Inutile de se demander d’où vient ce penchant maniaque, perfectionniste.
Élégance, équilibre, fraicheur, au service d’une profondeur et d’une complexité remarquable.
Grand vin, grands vins, 3ha, 14.000 bouteilles seulement par millésime, l’Amarone et la région tiennent probablement leur futur porte drapeau.
Désolé pour les Tommasi, Bertani, Allegrini, Masi et autres embouteilleurs de la production des voisins, mais la dégustation à l’aveugle est sans appel.
Encore un coup de cœur que nous partageons avec Slow Wine.
Retrouvez notre sélection Monte Santoccio ici.
Et pour découvrir nos fiches de dégustation, c’est par là !