Origines
Les tous premiers gnocchi étaient bien différents de ce que l’on trouve aujourd’hui. Il étaient faits principalement de farine (froment, riz, semoule, maïs..) ou de restes de pain, que l’on mélangeait avec de l’eau et du sel. On les appelait notamment zanzarelli (à base de mie de pain, d’amandes hachées, de lait et de fromage) ou plus tard malfatti (farine, eau et œufs).
Ils étaient également bien plus grands que ceux d’aujourd’hui (jusqu’à la taille d’un œuf environ). Mais l’élément le plus important fut l’incorporation de la pomme de terre, mais pour cela il fallut attendre sa découverte !
Les premiers gnocchi de pommes de terre seraient originaires de la région de Sorrente. D’où les fameux gnocchi alla Sorrentina à base de tomates, mozzarella et basilic frais.
Le nom gnocco proviendrait du mot Lombard knohha, signifiant nœud. Et cela peut s’appliquer à n’importe quel type de pâte de forme plutôt ronde.
Fabrication
Rien de plus simple ! Il suffit de faire cuire les pommes de terre, de les éplucher et de les écraser comme pour une purée. Il faut ensuite incorporer la purée obtenue dans de la farine (environ 300g de farine pour 1 kg de pommes de terre), puis un œuf et travailler la pâte.
Formez ensuite des pâtons que vous couperez de la taille des gnocchi que vous souhaitez obtenir.
Il ne vous reste plus qu’à les rouler sur une planche en bois striée pour former les rainures typiques des gnocchi et le tour est joué !
Cuisson
Pour la cuisson, encore plus simple ! Faites bouillir de l’eau salée, plongez les gnocchi dedans et sortez-les dès qu’ils remontent à la surface ! C’est comme s’ils nous disaient « Sors-moi de l’eau, je suis cuit ! ».
Vous les placez au fur et à mesure dans la sauce préalablement préparée et hop à table !
Vous pouvez également les faire revenir à la poêle une fois cuits pour plus de croquant !
Accompagnement
Comme toujours dans la cuisine traditionnelle, chaque région agrémente les recettes avec ce qu’elle produit le plus. Petit tour d’horizon :
A la piémontaise, les gnocchi sont alla bava à base de farine blanche et de sarrasin accompagnés d’une sauce de fontina ou de tomme piémontaise.
En Lombardie, les gnoc de la cua sont préparés aux épinards ou aux herbes fraîches, pain et œufs associés à une sauce à base de fromage râpé, ou à du beurre et du parmesan.
Dans le Trentin Haut-Adige, on trouvera les fameux canerderli. De grandes dimensions, préparés avec du pain, des œufs, du lait, des oignons, du persil et de la ciboulette. Ils sont généralement cuits dans du bouillon de viande et peuvent être enrichi de speck et de fromages de la région.
En Emilie-Romagne, les pisarei e faso sont à base de farine et de chapelure. Et on les prépare généralement avec des haricots secs, du lard, des oignons et de la sauce tomate.
La Toscane, elle, propose des « gnudi » à base d’épinards et de ricotta et des gnocchi de pommes de terre, châtaignes, et farine de maïs.
En Ombrie, on aura plutôt tendance à préparer une sauce à base de saucisse, tomate et haricots pour des gnocchi à base de farine et de chapelure.
Le Lazio met la semoule à l’honneur avec les gnocchi alla romana, que l’on agrémentera de Parmesan et de beurre.
Tous les goûts sont permis
Et ce ne sont que des exemples de la variété de gnocchi qui existent et de sauces qui peuvent les accompagner!
Vous pouvez déguster vos gnocchi avec une multitude de sauces. Libre à vous de choisir : quatre fromages, beurre et sauge, sauce bolognaise, tout simplement au pesto… Tous les accompagnements sont bons avec les gnocchi.
Vous pouvez même tenter l’originalité avec une petit gratin de gnocchi aux crevettes !
Et surtout n’oubliez pas de goûter nos gnocchi farcis au fromage ou au pesto, de pures merveilles !
Il existe également des gnocchi uniquement à la fécule de pomme de terre et donc sans gluten, une bonne alternative pour les personnes intolérantes.
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